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La "Tourada" corrida portugaise.

Jeudi 15 Août, fête de la vierge et corrida aux Saintes Maries de la mer.

La corrida portugaise est relativement différente de la course espagnole, beaucoup moins sanglante, et faisant intervenir uniquement des toreros à cheval.

 

Pas de Picador:

En effet première différence de taille, la corrida portugaise ne fait pas intervenir de "Picador", cet homme monté sur un cheval carapaçonné et armé de la "puya", longue pique destinée à sectionner les muscles releveurs de la tête, afin de rendre le toro moins dangereux.

Deuxième différence, les toreros sont à cheval, ce sont les "rejoneadores".

Après le "paseo", entrée en scène et présentation de tous les protagonistes de la "tourada", les "forcados", les "peones", et les toreros, ces derniers "travaillent" le toro ; comme pour la corrida à pied, le rejoneador peut pratiquer la pose de banderilles de diverses façons : « al quiebro », « de Cara » (en face), « a tira » (de biais), « a garupa » (à la croupe), « por dentro » (par l'intérieur), « à l'étrier », « a media vuelta », et planter les banderilles « à l'étrier », « à selle passée », « à la croupe ».

Le cheval "lusitanien" est le plus utilisé lors de ce spectacle, mais depuis l'après guerre, d’autres races sont apparues : espagnol, arabe, quarter horse, avec des croisements : lusitanien/arabe, anglo-arabe, hispano-arabe, hispano/anglo-arabe.

Troisième caractéristique, pas de mise à mort dans l'arène:

Pas de "matador" dans la "tourada", les toreros ne mettent pas le toro à mort, celui ci regagne le "toril" après la course, non sans avoir affronté sa dernière épreuve: les "forcados".

Les "forcados":

La présence des forcados dans les arènes portugaises est une survivance des anciennes compagnies de mousquetaires chargés autrefois d'assurer la sécurité de la loge royale et du public en encerclant la piste. C'est ainsi que le terme forca rappelle la fourche, pique à deux dents que l'on fichait en terre pour tirer au mousquet.
Le forcado de tête se présente face au taureau, les mains sur les hanches ou dans le dos. L'équipe le suit, alignée derrière lui en file indienne. Il doit se tenir très droit car il faut que le taureau ait tendance à viser son visage pour ne pas dévier sa charge. Il le laisse s'approcher tout en reculant. Quand le taureau baisse la tête (on dit qu'il humilie) le "pegador" s'emboîte entre ses cornes et c'est seulement alors qu'il se sert de ses bras pour s'agripper au cou de l'animal.
Le second forcado intervient alors pour renforcer la position du pegador. Suivent alors trois autres forcados et le rabejador, qui se saisit de la queue.
Après avoir aidé le pegador à s'extraire d'entre les cornes, l'équipe se disperse. Le dernier à le faire est le rabejador, afin de protéger le retrait de ses camarades.
Moins sanglante, plus spectaculaire, cette forme de corrida qui met en scène la bravoure du taureau, celles des hommes et l'adresse du couple cheval cavalier est celle que je préfère.

 

https://www.youtube.com/watch?v=LgZeCeFugHA
https://www.youtube.com/watch?v=-frnbFbnKg0

 

 



 

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