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16)Souvenirs et histoires.

La vie s'écoule doucement à Rougepont.Je ferre les chevaux des templiers, ainsi que ceux des messires de Brancion, d'Ozenay et la Ferté. Je forge également des outils pour la commanderie, pioches, haches et soc de charrue.

la vie s'écoule doucement à la commanderie; les saisons s'enchaînent comme les travaux des champs; la vendange et la coupe du bois l'hiver.`

Je me lève à quatre heures à la belle saison, j'assiste  aux matines, puis je déjeune d'un morceau de lard, de fromage de brebis et d'un verre de vin de nos vignes à Royer.

Je monte à Martailly . une fois par mois visiter mon frère et mes parents. Ils me font raconter mon épopée et surtout la rencontre avec mon grand frère dans le désert. J'ai deux neveux maintenant; avides de mes récits, ils se préparent pour la prochaine croisade.

Je leur raconte les exploits de ma jeunesse, ainsi l'hiver 1219:

 

 

Nous enfants, le visage rouge, les yeux plissés à cause de la neige éblouissante, courions la campagne, avec des rêves d'aventures et d'exploits, suivant des traces dans la neige, patinant sur les mares, essayant d'atteindre quelque corneille avec nos lances pierres. 
Il nous arrivait, les jours sans école, de passer des après midis entières dans les champs et les bois, sans que nos parents s'inquiètent de notre absence . La campagne toute entière- champs, forêt, étangs, rivière- était notre terrain de jeu, où le temps et l'espace changeaient de dimensions, nous entraînant au fin fond de la Sibérie, ou dans les forêts d'Amérique…. 

C'était donc un ce ces matins d'hiver radieux, nous nous étions retrouvés avec deux camarades, et partions à la poursuite de nos rêves de gosses dans les vergers transis et les rues enneigées du village, à la recherche de l'inspiration, d'une occupation, si possible une bêtise.

Les villageois étaient peu nombreux dans les rues : un paysan sortait le fumier tout fumant d'une étable, un autre pelletait la neige pour dégager l'entrée de la maison, une paysanne rentrait du bois dans sa brouette, le bouilleur de cru, sous sa bicoque odorante, montait sa chaudière en pression dans un nuage de vapeur, pour cuire le marc et en extraire la précieuse eau de vie….Le marteau du maréchal ferrant s'entendait de loin, tombant en cadence sur l'enclume, forgeant quelque soc, des fers, ou tout autre outil en prévision du retour des beaux jours, et des travaux de la terre.

En arrivant près d'une maisonnette, on voit une petite vieille, -à l'époque, pour nos yeux d'enfants, une femme était sans doute vieille à partir de quarante ans- mettre son édredon à la fenêtre et aérer la chambre, puis on la voit sortir avec deux pots de chambre, qu'elle va vider dans un massif qui a du contenir des fleurs à la belle saison, puis les retourner chacun sur un piquet de la clôture qui délimite le jardinet, devant sa maison.

Sans savoir pourquoi, ni ce que l'on peut tirer de la situation, la vue des pots de chambre nous inspire et nous met en joie ; chacun de nous sent qu'il y à matière à s'amuser, et nous nous postons, en cachette, de l'autre côté de la route, à bonne distance des pots qui s'égouttent.

Assez vite chacun de nous sort son "tire balles", et puise au fond de la poche, quelques beaux cailloux choisis, que nous prenons soin d'emmener dans toutes nos escapades, toujours prêts à exercer notre adresse sur des cibles diverses, animaux, parfois même fenêtres des manants , etc..

Là l'occasion est trop belle : deux cibles de taille raisonnable s'offrent à nous ; assez vite, au bout de quelques tentatives, un de mes acolytes, atteint un des récipients, et le fait tinter, une autre pierre mieux ajustée le fait voler en éclats, encore quelques tirs et, victoire son voisin dégringole aussi de son perchoir en trois morceaux. Les deux objectifs ont été anéantis, la mission est remplie ; nous sommes aussi fiers qu'un commando en retour d'opération... 

Hilares, nous restons à couvert car le plus jubilatoire est bien sûr d'assister à la réaction de la dame quand elle découvrira notre forfait.

Elle ne tarde pas à revenir au bout de quelques minutes pour récupérer ses deux vases de nuit, la voisine est sortie également de sa maison, elle est en train de jeter quelques poignées de gros sel sur le seuil de sa maison pour essayer de faire fondre le verglas.
Les deux femmes devisent sur le froid glacial de la journée et ce vent du nord qui mord et qui rougit les trognes.

_"je crois bien qu'il fait encore plus froid qu'hier" dit la première,

_"je pense bien" dit la seconde

"C'est la première fois que je vois ça, il gèle si fort que ça a en fait péter mes pots de chambre…" 

Nous nous esquivons discrètement, tordus de rire, pour aller savourer notre victoire et ce haut fait de guerre, qui demain, aura surement fait le tour du village et fera l'essentiel des discussions à la messe de dimanche.

 

Je leur raconte encore la dispartion de tante Marguerite qui s'est perdue dans les bois de Corlay, à l'hiver 1220.

Elle s'est assise sur ses fagots au pied d'un grand chêne, elle reprend son souffle, la tête lui tourne un peu, une légère angoisse a remplacé l'inquiétude car le jour est tombé sans qu'elle s'en rende compte, la nuit n'est pas encore là, mais la forêt s'est assombrie.

La vieille était partie au milieu de l'après midi de cette mi décembre, où les jours sont si courts, mais le ciel était bas, et le temps à la neige ; elle était entrée dans les bois « en Baignue ", dans les affouages de l'hiver à venir, là où les portions avaient déjà été éclaircies par les "modernes" et les "baliveaux" déjà gros. Le bois mort y était facilement accessible sans qu'elle eut à se griffer aux ronces, aux épines noires ou aux églantiers.
 
Elle était partie droit devant elle comme elle l'avait fait tant de fois dans son existence ; les bois étaient une ressource quasi inépuisable à toutes les saisons de l'année : elle y venait au printemps, chercher des mousserons, des pieds de moutons, elle en profitait pour ramasser quelques brins de muguet pour embaumer la maison.
Elle y venait l'été faire pâturer ses deux chèvres, lorsque l'herbe se faisait rare et sèche le long des chemins, alors que les bois gardaient un peu de fraîcheur et d'humidité dans les clairières. 
Elle y venait à la fin de l'été, elle savait où trouver les trompettes de la mort, les chanterelles, les cèpes, les noisettes ou quelques mûres.
 Elle y était aussi venue l'hiver, dans sa jeunesse, apporter le casse-croûte et le litre de vin rouge, à son père, Eugène et à ses frères, qui abattaient et fendaient le bois. 
 
Donc elle était rentrée dans la forêt, confiante, dans cet endroit sûr et accueillant malgré le poids du ciel lourd et bas, de ses nuages gris chargés de neige, dans cette futaie nourricière, source de bois de chauffage, de fruits, et même de gibier pour les hommes. 
Les bois étaient silencieux, transis par le froid sec de décembre, ses pas crissaient dans une petite croûte de neige sèche et craquante.
 
Elle ne souhaitait pas s'attarder et voulait ramener un peu de bois mort juste pour avoir de quoi allumer sa cheminée, demain matin et le dimanche qui suivait.
 
Elle marchait, courbée, sans se préoccuper de son parcours, au bout d'une heure environ, elle avait rassemblé des branches en une dizaine de petits fagots, ficelés avec une écorce de saule.
Elle comptait rentrer avec deux ou trois fagots, et laisser les autres, qu'elle viendrait chercher dans quelques jours. 

Elle s'avisa de retrouver la lisière de la forêt pour rentrer à la maison ; elle se releva et se retourna pour faire le point et aviser du plus judicieux ; il lui sembla que le chemin devait être à quelques cent ou cent cinquante mètres, au plus, droit devant et se mit en route. 
 
Elle avançait, sûre de trouver un lignon, qui la ramènerait à la sommière qui la conduirait à la lisière de la forêt, puis de la mare de "Baignue", elle rentrerait alors par Nully ; au besoin elle ferait une halte chez sa cousine Julitte ; Dans vingt-cinq minutes, une demi-heure au plus, elle serait devant la chaude cuisinière, qu'elle chargerait pour le souper et la veillée, et sur laquelle mijotait une soupe au lard.
Elle avança ainsi droit devant elle pendant une centaine de mètres, puis elle obliqua vers la droite car il lui semblait distinguer une clarté dans les branches.
 
Elle avança encore d'une bonne centaine de mètres et s'arrêta, perplexe, regarda derrière elle, essaya de juger de sa position en cherchant la lumière du couchant bien difficile à déterminer dans cette après midi nuageuse et blafarde.
 
La direction à prendre lui semblait tout à coup moins évidente.
 
C'est Lucien Laborier, un solide gaillard de vingt ans qui l'a trouvé, au petit jour : Marguerite était allongée, à l'abri de la bise au creux d'un fossé à sec, sur un lit de feuilles mortes au pied d'un grand chêne, elle avait atteint la lisière de la forêt ; Elle avait attaché son foulard, mis ses habits en ordre.
 Elle semblait avoir attendu le sommeil, paisiblement, sans colère, ni même d’inquiétude, elle donnait l’impression d’avoir accepté, sans chercher à comprendre, juste peut être ce sentiment du mystère qui s'impose : c'est donc pour aujourd'hui.

Jean Baptiste et Léon, ses deux fils accompagnés des villageois, s'étaient lancés à sa recherche la veille au soir, mais avaient dû abandonner, à cause de la nuit, épuisés par des heures de marche dans le froid, écorchés par les gifles des branches, sans voix d'avoir appelé en vain mille fois " maman". 
 
C'est Jean Baptiste, le plus jeune, qui ramena sa mère dans ses bras comme elle même l'avait porté des centaines de fois, Léon suivait avec les deux misérables fagots.
Le docteur Maurel prévenu, attendait dans la cuisine ; Marguerite allongée sur son lit, il constata le décès, présenta ses condoléances aux deux fils mais ne dit mot de sa visite trois jours plus tôt à leur mère.
Cette vilaine grosseur, à la gorge, avait encore grossi, la fatigue et la douleur ne quittaient plus la vieille femme, le rebouteux avait bien évoqué l'hôpital de Chalon ; Marguerite n'avait pas répondu, ou plutôt si, par un petit hochement de tête qui aurait pu ressembler à un oui, mais qui voulait surtout dire : " pas pour moi". 
 
Nous étions autour du 20 décembre, pour les deux frères, ce serait leur premier Noël sans leur mère. Jean Baptiste en déliant le fagot de bois mort, y trouva un petit bouquet de houx, il le mit devant la crèche comme sa mère le faisait à chaque Noël, et pleura, attendri par ce dernier et silencieux message d'amour.

Je raconte toujours:

Presque tous les Brancion se sont croisés. Bernard Gros II prit même deux 
fois la croix, et ce n'était pas trop pour expier un forfait dont la légende a per- 
pétué le souvenir. — Le terrible baron assiégeait le château fort de Lourdon 
appartenant à l'abbaye, et mettait tout le pays à feu et à sang. L'abbé lui 
envoya un messager porteur de pieuses remontrances, avec menace d'ana- 
thème s'il continuait ses exactions. Bernard alors entra dans une épouvantable colère. Il fit attacher le moine ambassadeur â la queue d'un bœuf qu'on ren- 
dit fou en lui allumant un fagot entre les cornes. L'animal exaspéré par la 
douleur devint enragé; il fonça tête baissée à travers les bois en poussant d'af- 
freux beuglements, et accrocha lambeau par lambeau, aux ronces des halliers, 
le corps de la malheureuse victime. Bernard ricanait; mais la nuit il fut 
réveillé tout à coup par des bruits souterrains semblables aux mugissements 
d'un bœuf affolé : il sauta de sa couche, tendant l'œil et l'oreille : tout repo- 
sait autour de lui, et la forêt dormait dans l'épaisseur des ténèbres. Et le 
bœuf continuait de mugir en lui. Alors il comprit et fit vœu d aller en Pales- 
tine. Revint-il ? On ne sait. Mais immortelle est la voix du remords, car, 
aujourd'hui encore, pendant les nuits d'orage, aux flancs d'Huxelles et de Bran- 
don, les gens du pays racontent que l'on entend beugler le bœuf enragé, et cer- 
tains même assurent l'avoir entendu à diverses reprises en passant devant la 
beurne de la garaude, grotte dont l'orifice débouche à la rencontre du chemin 
de Royer et de Martailly 

Le fils de Bernard Gros, Jocerand, dépassa les méfaits de son père. Ce fut 
un effroyable bandit, détrousseur des marchands, terreur des Clunistes, tant 
et si bien que l'évêque de Mâcon dut implorer la protection du roi. Certes 
Louis VII n'était pas homme à s'indigner de peu : celui qui avait grillé les 
treize cents malheureux réfugiés dans l'église de Vitry, et laissé à la ville le nom 
sinistre de Vitry-Ie-brÙlé y n'avait pas des scrupules de petite fille. Il fallait que 
la situation fût vraiment intolérable pour qu'il intervînt. Il vint donc mettre 
un terme aux maléfices de Jocerand, mais il n'eut pas plutôt le dos tourné que 
l'autre recommença de plus belle, et que le pape Eugène II dut brandir les 
foudres de l'excommunication. Cette fois, il ne restait à Jocerand d'autre recours 
que la croisade. Là du moins on pouvait ravager à cœur joie, puisque c'était 
œuvre pie de déconfire les infidèles, et qu'on gagnait son salut à occire les 
mécréants. Il se disposait à partir à la suite du roi quand la mort le surprit, 
trop tard pour ses voisins et trop tôt pour son âme. 

Avec Jocerand III, nous arrivons au plus illustre de la famille. Valait-il mieux  
que les autres? Je le veux, puisqu'il eut la fortune de trouver un Homère en 
Joinville, et que la gloire, aube toujours nouvelle, a doré à jamais son blason. 
— A peine avait-il succédé à son père, qu'il fit partie de cette courte expédi- 
tion en Palestine, qu'on ne compte pas parmi les croisades, et que les chro- 
niqueurs appellent le passage des barons, rêvant prouesses et coup d'estoc. Il 
faut croire qu'il y prit goût, car il y retourna aux côtés de saint Louis. Il fut de 
ces héros qui chargeaient joyeusement à Mansourah en se criant dans la 
mêlée : « Seneschaus lessons huer ceste chien nai lie ! Par la quoife Dieu, encor 
« en reparlerons-nous de ceste journée es chambres des dames! » — Le moyen 
en effet de ne pas accueillir, au retour, les récits de ces vaillants avec « soubriz, 
eillades, et menus suflraiges de gualanterie ? » Hélas, le pauvre sire n'en reçut mie ! 
Il fut navré malement et périt sur le champ de bataille; et l'on ne peut refu- 
ser un souvenir ému à ces preudhoms, cœurs naïfs, à la fois durs et tendres, 
partis pleins d'espérance, et se disant tout bas comme Joinville : « Or pendant 
« que je aloie, je ne voiz onques retourner mes yeux, pour ce que les cuers ne 
« me attendrisist dou biau chastel que je lessoie, et de mes dous enfans. » 

Je ne sais si Jocerand avait deux enfants; mais, si l'on en croit la légende, 
et pour essayer de parler la langue de Froissart qui donne un attrait de plus à 
ces vieilles histoires, « il avoit une fresche espousée, jeune, belle, preude et 
de bon gouvernement. Et se despartit d'elle amiablement tout ainsy que che- 
valiers font quant vont es lointaines marches. » — Mais qui peut s'assurer 
contre le temps et l'absence ? La solitude est mauvaise conseillère, l'ennui un 
grand tentateur. Qui donc veillerait sur son honneur et aurait l'œil aux entre- 
prises des voisins sur les charmes d'une si jolie châtelaine? « Car qui la 
veoyoit tant belle et atournée s'en estomiroit et ne se pouvoit tenir de la reguar- 
der à merveille, ny de remirer à la grand'noblesse de la dame, pour ce qu'à 
tous estoit advis qu'oncques n'avoit-on vu aultre si noble, ny frique, ny adve- 
nante, ny tant bien faicte à aimer comme elle. » 

Or le bon chevalier avait un vieil écuyer, homme « saige et apensé » qu'il 
commit à la garde de sa femme, et ce fut prudemment fait. — Celle-ci, 
comme on s'en doute bien, passa les premiers temps de son veuvage « de noir 
vestue, en grand'mélancholie : 

 
Un mois de la sorte se passe ; 
L'autre mois, t>n l'emploie à changer tous les jours 
Quelque chose à l'habit, au linge, à la coiffure : 

Le deuil enfin sert de parure, 

En attendant d'autres atours. 

Çest la fable du bon Lafontaine. — « Or avoit ladicte dame un usaige tel que 
trèsvoluntiers au matin, es jours chaulds et que fit bel et clair, s'envenait se 
seoir sus une tronche qui là avoit esté du temps passé amenée pour ouvrer 
au chastel ; et ci se faisoit elle pigner et coëffer, reguardant le pais d'environ, 
oyant chanter oyselets dessoubs la feuillée, sospirant à leurs esbats, par quoy 
se ramentevoit son chier sire Jocerand. Et souventes fois lui advenoit que se 
parvestoit et appareilloit là de tout poinct, laissîant cheoir sa cotte de nuict en 
auculne guarde, pour ce qu'estoit en nulle doubte ny souspeçon d'espie de 
nulcosté. » 

Mais elle se trompait, la belle châtelaine. Un œil indiscret l'épiait à loisir, celui 
d'un bel adolescent qui, grimpant aux pentes du château, se cachait dans la 
broussaille. Et un jour qu'elle levait la tête à un léger froissement de feuilles, 
elle crut distinguer entre les branches, près d'elle, une blonde figure qui la 
dévisageait : « de quoy se rajusta vistement toute vergoigneuse, et rentra soub- 
dain, et se print à songier, car lui avoit semblé qu'avoit le damoisel bonne 
grâce. — Et vous diray pour moy qu'ay en mon temps veu moult chevaliers, 
roys, princes et aultres ; ains que n'en vys oncques nul qui fust de si beaux 
membres, de si belle forme, de si belle taille et visaige bel, sanguin et riant, 
les yeulx vairs et amoreux là où luy plaisoit son reguard asseoir. Adoncques 
s'en revint plus souvent se seoir ladicte dame audict lieu. » 

On devine la suite. Une cbamberière s'aperçut du manège et en avertit l'écuyer 
qui, sachant bien que tôt ou tard sonnerait l'heure du berger « et aurait le 
gualant ses voluntés d'ycelle, » s'embusqua derrière un gros buis, le guetta et, 
pour mettre fin au pourchas, le tua net d'un carreau d'arbalète, « car il estoit 
fort homme et de bras roide et légier. » Sur le lieu du meurtre, on éleva une 
croix, tant pour le pardon de son âme que « pour avoir les larrons exemple 

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